La capitale vietnamienne aura été notre première destination de voyage et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne nous aura pas laissés indifférents !
Le séjour s’est déroulé en deux parties. La première avant de se rendre sur l’île de Cat Ba et la deuxième en revenant, dans le but de partir pour le centre du pays. On y a séjourné pendant deux nuits et trois jours.
Notre première nuit au Viêt Nam nous avait gentiment été offerte. Il s’agissait du Rising Dragon Villa Hotel, un hôtel très sympathique dans le vieux quartier. Bémol : le prix. 26$ c’est effectivement trop pour le budget quotidien que nous avions prévu. Mais le personnel, la chambre et même le petit déjeuner (inclus) y étaient top. C’est un hôtel que je recommande à tout voyageur qui a les moyens de s’offrir des nuits à 20$ et plus.
Premier jour
Direction le Mausolée d’Ho Chi Minh
L’endroit est plutôt sympa et est entouré de jolis jardins très bien entretenus (on a d’ailleurs pu remarquer par la suite que les vietnamiens entretenaient toujours très bien leurs parcs !). Apparemment, le Mausolée contient le corps de Ho Chi Minh, exposé au grand public, mais n’est accessible qu’entre 8h et 11h du matin. Etant arrivé sur place vers 12h et ne pensant pas que ce soit indispensable de voir Monsieur Ho Chi Minh en personne, on ne fera que passer par là.

La Pagode du pilier unique
La minute histoire
Aussi appelée la pagode Môt Côt, la pagode du pilier unique a été construite au 13e siècle. Etant au centre d’un ensemble de pagodes, elle était la plus grande de toutes et son pilier était en bois de teck. Détruite par les Français au 20e siècle, elle a été reconstruite en béton par le nouveau gouvernement vietnamien.
On a trouvé que c’était plutôt joli et il y avait peu de monde, contrairement à ce qu’on aurait pu croire. (La preuve, on a pu faire des photos sans qu’il y ait trop de têtes inconnues dessus !)

Le spectacle des marionnettes sur l’eau
Show très connu à Hanoï, il met en scène des situations de la vie des vietnamiens avec de la musique et tout ça sur l’eau. Petite info, le spectacle entier est en vietnamien!

Deuxième jour
Pour notre deuxième nuit, nous avions jeté notre dévolu sur le Hoan Kiem Downtown Backpackers Hostel qui, malgré les très mauvais avis que nous avions lus après coup sur TripAdvisor, nous aura amplement satisfait. Se trouvant dans le vieux quartier et tout proche du lac Hoan Kiem, cet établissement jouît d’une situation idéale. Une chambre spacieuse et un personnel aimable et serviable, avec petit-déjeuner inclus, préparé juste en dessous des toits au dernier étage. Nous avions deux choix possibles ; baguette et omelette ou baguette et œufs brouillés (perso, on a vu aucune différence entre les deux…).
Le lac Hoan Kiem et le pont Long Bien
La minute histoire
La légende raconte que lors de la lutte contre les chinois, un pêcheur aurait repêché une épée dans le lac. Après les avoir chassés pendant 10 ans, il traversa le lac et une tortue lui aurait demandé l’épée au nom du Roi-Dragon, un ancêtre mythique du peuple Viêt. Il pensa alors que celle-ci avait été envoyée du ciel pour chasser les chinois du pays. Ceci explique le nom de ce lac et le fait qu’une île appelée « l’ilôt de la tortue » se trouve en son centre.
On doit dire qu’on a particulièrement apprécié se balader autour de ce joli petit lac ainsi que dans les jardins et parcs magnifiquement bien entretenus qui l’entourent.

Il est possible d’aller sur une petite île reliée avec un pont (que vous avez certainement déjà eu l’occasion de voir en photo) pour voir le temple Ngoc Son. Ayant encore quelques trucs à faire, on s’est contenté du pont.

Le musée des femmes
Ce musée retrace la vie des femmes Viêt. Il parle de la guerre, de la mode, des traditions, de la naissance etc. La première chose qui m’a frappée est que chaque texte, il y en avait d’ailleurs beaucoup, était rédigé en Vietnamien, en anglais… et en français ! J’avais moyennement envie de tout lire au début et en ai donc sauté un grand nombre (shame on me). Quand je me suis retrouvée au dernier étage qui parlait des femmes durant la guerre, j’ai vite regretté… Chacun d’entre eux évoquait l’histoire d’une femme. Ces textes m’ont complètement captivée bien qu’ils soient tous tristes. Elles créaient des groupes, presque des armées et combattaient tout comme les hommes le faisaient. Ces femmes devenaient cheffes, générales, étaient à la tête de groupes de pressions et avaient souvent à peine 20 ans… Je suis donc revenue en arrière pour lire les premiers que j’avais sautés (ça m’apprendra à ne regarder que les images!).

Le musée d’éthographie
Pas très facile d’accès car plutôt excentré, ce musée est bien différent des musées traditionnels. Pourquoi ? Car il y a, bien sûr, une partie qui se trouve dans le bâtiment mais il y a aussi, à l’extérieur, toute une balade à faire à travers d’anciennes maisons et lieux reconstitués. Je n’ai pas lu toutes les explications sachant que mon compagnon de voyage n’était vraiment pas bien et que tout ce qu’il attendait c’était de prendre une douche et de dormir. J’ai toutefois pris le temps de visiter la partie extérieure et ses diverses bâtisses que j’ai beaucoup appréciées.

Après avoir visité Hanoï, nous avons continué notre route pour Phong Nha et ses caves dans notre tout premier bus de nuit dont le trajet a duré 10h. Mon compagnon de voyage s’en rappellera toute sa vie vu qu’il n’était vraiment, mais vraiment pas au top de sa forme…
Ce que nous avons apprécié
- Les rues principales du Vieux Quartier, pleines d’animation, de boutiques et de restaurants à n’en pas finir
- Se balader paisiblement autour du lac de Hoan Kiem, dans ses petits parcs et jardins magnifiquement aménagés. On n’a presque pas l’impression de se retrouver en plein milieu d’une cacophonie incessante de klaxons et de milliers de scooters (même s’il suffit de tourner la tête pour revenir à la réalité…)
- La sécurité que l’on a pu ressentir du fait qu’il y a toujours du monde un peu partout, à toute heure de la journée (du moins, dans le Vieux Quartier.)
- De manière générale, l’altruisme des gens qui nous ont renseignés, que ce soit le personnel des hôtels ou les personnes dans la rue. (Vous verrez ci-dessous qu’il y a malheureusement toujours des exceptions…) Par exemple, nous avons dû prendre un bus pour se rendre de l’aéroport au centre d’Hanoï. Arrivés au dernier arrêt, nous sommes sortis de celui-ci afin d’attendre le prochain pour le Vieux Quartier. C’est là qu’une jeune fille (peut-être de notre âge mais elle nous paraissait plus jeune que nous) est spontanément venue vers nous afin de nous demander si elle pouvait nous appeler un taxi. Déclinant gentiment sa proposition en lui répondant que nous voulions prendre un bus, elle nous a précisé lequel il fallait prendre et à quel arrêt il fallait sortir (nous n’avions malheureusement pas bien compris celui-ci étant en vietnamien mais ne voulions pas lui demander de nous le répéter une quatrième fois…).
- Les deux seuls musées que l’on a pu visiter, le musée d’ethnographie et le musée des femmes vietnamiennes, dont on parle plus haut (même si mon compagnon de voyage, malade, a surtout visité leurs toilettes et leurs bancs pour y dormir…). Ils sont tous les deux très bien réalisés et très intéressants. Tous les textes ou descriptions d’objets sont rédigés en vietnamien, en anglais et en français (plutôt pratique !).
- Traverser les routes comme des kamikazes. Il faut savoir qu’ici, personne ne s’arrête pour vous laisser traverser la route (nous pensions d’ailleurs que les passages piétions servaient uniquement comme décoration…). Voici le concept: quand vous voulez traverser une route, peu importe sa largeur, c’est très simple, il vous suffit de vous lancer dans le trafic et de laisser les quelques centaines de scooter zigzaguer entre vous !
Ce que nous avons moins apprécié
- Les klaxons. Ils attisent la curiosité au début mais deviennent très vite pénibles.
- Pour moi, le fait que les trottoirs (un espace réservé aux piétons de chaque côté des rues ; un caniveau et une bordure assurant la limite avec la partie vouée à la circulation des véhicules à moteur.) servent de parking pour les scooters. Cependant, pour mon compagnon de voyage, c’était un élément qui faisait partie du charme d’Hanoï. À chacun son point de vue !
- Les tentatives de soutirer de l’argent aux étrangers par des moyens plus que douteux. Nous ne parlons pas ici de la tradition du marchandage, que nous trouvons sympathique et que nous pratiquons volontiers, mais par exemple le cas de cette vendeuse de fruits qui voulait nous refiler 3 bananes pour 200’000 dongs – soit presque 10$ !
- Le show des marionnettes sur l’eau, très populaire à Hanoï, raconté plus haut. Ce n’est pas le spectacle en lui-même qui nous a déplu (même si les scènes sont un peu répétitives) mais le fait que tous les dialogues et explications ne soient qu’en vietnamien alors même que la plupart des spectateurs sont étrangers. On ne demande qu’à en apprendre davantage sur la vie de ce pays mais, malheureusement, nous n’en avons pas eu la chance durant ce show.
INFOS PRATIQUES

1er soir : Rising Dragon Villa Hotel pour 26$
2e soir : Hoan Kiem Downtown Backpackers Hostel pour 12$